La consommation des carburants de type essence
augmente de 6,1% sur la période septembre 2022 – août 2023
par rapport à la période septembre 2021 – août 2022.
Le SP95-E10 atteint une part de marché
de 57,2% en août 2023.
Le nombre de stations SP95-E10 s’élève à 7 261,
soit 75% des stations qui déclarent leurs prix*.
La consommation de Superéthanol-E85 sur 12 mois
à fin août 2023 augmente de +27,3% par rapport à fin août 2022.
Le nombre de stations E85 est toujours en croissance.
Au 15 septembre 2023, 38% des stations-service qui déclarent leurs prix distribuent l’E85, soit 3495 stations : + 350 en un an.
En août, l’économie moyenne avec le Superéthanol-E85 est de plus de 560€ par an par rapport au SP95-E10**.
Pour rappel, l’économie moyenne sur les 5 dernières années
(2018-2022) est de 587€ par an.
Cliquez ici pour découvrir les données du Superéthanol-E85
*prix-carburants.gouv.fr
Alors que le Superéthanol-E85 séduit de plus en plus d’automobilistes, la Collective du Bioéthanol a souhaité mieux connaître le profil de celles et ceux qui étaient passés à ce carburant plus vert et moins cher que ce soit en achetant un véhicule flex-E85 d’origine ou en faisant poser un boîtier E85 sur leur voiture.
Près de 3 000 personnes déclarant roulé au Superéthanol-E85 ont répondu au questionnaire anonyme « Je roule à l’E85 » diffusé sur les principaux réseaux sociaux du 20 juillet au 18 septembre 2022. Au travers des réponses aux quinze questions posées, voici le portrait du conducteur roulant à l’E85 qui se dessine.
Les répondants sont à 88 % des personnes de sexe masculin, âgés de 25 à 64 ans pour 80 % des répondants, et de 65 ans et plus pour 16,2 %. Le Superéthanol E85 touche toutes les catégories socio-professionnelles. Près de 31 % sont des employés, 24 % des retraités, près de 14 % des cadres, plus de 12 % des ouvriers. A 74 %, ils ne disposent que d’un seul véhicule par foyer, 26 % en possédant au moins deux. L’E85 ressort comme le carburant des personnes en activité pour leurs trajets du quotidien comme en attestent les 66 % qui l’utilisent sur les trajets domicile-travail.
Le passage à la conduite d’un véhicule E85 est relativement récent. Pour 50, 4 %, elle date de moins d’un an, s’inscrivant en lien direct avec l’augmentation du prix des carburants et le conflit en Ukraine qui a fait passer le prix du litre d’essence à 2 euros. Sans surprise, on retrouve donc en en tête de liste des motivations au passage à l’E85 l’augmentation du prix des carburant essence et gazole (74 % des répondants). Elle est suivie par la dimension écologique de l’E85 (38,6 %), l’homologation par l’État des boîtiers E85 pour la quasi-totalité des moteurs essence (17,6 %), la mise en circulation de nouveaux véhicules flexfuel d’origine (16,1 %) et, enfin, la mise en place d’aides dans plusieurs Régions pour la pose des boîtiers E85 homologués (11 %). La question de la densité du réseau de stations-service délivrant de l’E85 a également été posée. Près de 80 % des répondants disposent d’une station E85 à moins de 10 km de chez dont 54 % sont à moins de 5 km. Cette proximité se pose en critère déterminant pour l’achat d’un véhicule roulant à l’E85.
Outre le passage à l’E85, les automobilistes ont adopté de nouvelles pratiques qu’il s’agisse de l’écoconduite (52,2 %) comme rouler moins vite par exemple, de la suppression de certains trajets non indispensables (26,6 %) ou encore de la réduction des trajets en voiture au profit d’autres modes de transport (21,1 %). Les économies réalisées sur le budget carburant grâce à l’E85 sont d’autant plus importantes que les utilisateurs d’E85 sont de gros rouleurs (16 000 km en moyenne par an contre 13 000 km pour la moyenne nationale). 75 % disent économiser plus de 50 euros par mois, dont 34 % plus de 100 euros.
Le dernier point concerne les soutiens que les conducteurs souhaiteraient voir mis en place par l’État. Figurent, dans un tiercé très regroupé, l’aide à l’achat d’un véhicule flexfuel d’origine (49 %), le passage automatique des véhicules E85 en catégorie Crit’Air 1 (45,6 % ), la mise en place d’une aide non plus seulement à l’échelle régionale mais également nationale pour l’installation d’un boîtier E85 (43,4 %).