Syndicat National des Producteurs d'Alcool Agricole

LES ATOUTS ET LES ENJEUX

 1 MILLION DE TONNES DE CO2 ECONOMISEES CHAQUE ANNEE

GRÂCE À L’ÉTHANOL PRODUIT EN FRANCE

 

Le bioéthanol : réduire de + de 50% en moyenne les émissions nettes de gaz à effet de serre

Produit à partir végétaux (betteraves et céréales), le bioéthanol est une énergie  renouvelable. Le CO2 émis lors de lacombustion du bioéthanol dans les moteurs est d’origine atmosphérique, capté et fixé par les plantes lors de leur croissance. Par ailleurs la combustion du bioéthanol n’émet pas de particules.

Source : Etude Analyses de Cycle de Vie appliquées aux biocarburants de 1ère génération consommés en France, publiée le 8 avril 2010 par ADEME-MEEDEM-MAAP-France Agrimer

Un carburant + écologique, une filière exemplaire

Avec une production nationale de 12 millions d’hectolitres, la France est le 1er producteur européen de bioéthanol. Le bioéthanol est produit à partir de betteraves à sucre et de céréales (maïs et blé) via un procédé de fermentation des sucres présents dans les organes de réserve de ces végétaux. Une partie des matières premières provient des résidus de transformation du sucre et de l’amidon.

Un approvisionnement local

Les usines françaises de bioéthanol s’approvisionnent localement en matières premières végétales. L’essentiel du bioéthanol consommé en France est produit en France

Des sites ultraperformants

La filière française du bioéthanol a investi plus d’un milliard d’euros dans 5 unités industrielles récentes d’envergure mondiale. Les distilleries qui produisent le bioéthanol font partie de bioraffineries. Ces unités ultra-modernes ont été conçues dans une logique de respect de l’environnement. Captage du CO2, méthanisation des effluents, production de vapeur par géothermie, par des chaudières brûlant de la biomasse ou des déchets ménagers, sont quelques solutions mises en oeuvre pour réduire les émissions de CO2.

Une utilisation optimisée des matières premières végétales

La production française d’éthanol génère également des coproduits tels que des pulpes de betteraves et des drêches de céréales, riches en protéines. Elles sont utilisées dans l’alimentation animale évitant ainsi l’importation de protéines végétales. Par ailleurs, le CO2 de fermentation émis lors de la fabrication de bioéthanol peut être capté et réinjecté dans la filière agroalimentaire, pour les boissons gazeuses par exemple.